Les feuilles de tôles ondulées galvanisées non laquées sont interdites sur toute l’étendue du territoire Nationale. Cette décision est prise au cours de la séance hebdomadaire du conseil des ministres de ce mercredi 22 mai 2019. C’est un décret qui sanctionne la mesure portant Interdiction de la production, de l’importation, de la commercialisation et de l’utilisation des feuilles de tôles ondulées galvanisées non laquées en République du Bénin. Selon le relevé du conseil des ministres, cette mesure vise essentiellement à protéger les populations des impacts négatifs que les feuilles de tôles ondulées galvanisées non laquées ont sur la santé humaine d’une part et aussi d’épargner les Béninois des feuilles de tôles moins cher, en réalité de mauvaise qualité d’autre part.
« Pour toutes ces raisons, et particulièrement en vue de préserver durablement les populations des risques sanitaires, le conseil a décidé d’interdire, sur le sol béninois, la production, l’importation, la commercialisation et l’utilisation de ces tôles non laquées », indique le relevé du conseil des ministres. Selon le même relevé, les rayons solaires réfractés par ces feuilles de tôles ondulées galvanisées non laquées, seraient à l’origine d’énormes nuisances aux yeux dans le rang des populations. « Selon les spécialistes, les tôles galvanisées non laquées utilisées pour la toiture des habitations, en reflétant les rayons solaires, causent de réelles nuisances aux yeux », a précisé le compte rendu du conseil des ministres.
Sur le marché, ces feuilles de tôles reviennent moins chères à l’achat aux populations alors qu’en réalité, elles sont bien plus couteuses quand on intègre les frais d’entretien et surtout leur renouvellement, qui intervient souvent plus vite que celui des tôles teintées ou peintes à l’usine. Le gouvernement par le décret de ce mercredi 22 mai 2019 permet l’écoulement des stocks déjà disponible sur le marché béninois. « Aux termes du présent décret, les producteurs, distributeurs et utilisateurs disposent d’un délai de 12 mois pour l’écoulement ou l’utilisation de leurs stocks ».
Serge LANTEFO
Si c’est l’intention est de protéger les populations, ils doivent interdire également la commercialisation du stock existant..