Dégradation de l’environnement

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Rôle et responsabilité de la femme dans la préservation de la nature et le développement durable

“La Brigade Verte” a réunit les étudiants et acteurs de la vie associative autour d’une thématique de sensibilisation sur la protection de l’environnement et le rôle de chaque acteur de la vie. L’amphithéâtre B4 de la Faculté des Sciences et des Techniques (Fast) a servi de cadre pour les échanges dans la matinée du samedi 20 mars 2021.

Par Julien Tohoundjo

« Dégradation de l’environnement : Rôle et responsabilité de la femme dans la préservation de la nature et le développement durable ». C’est autour de ce thème que Sandrine Abalo, assistante de recherche au Laboratoire d’Ecologie Appliquée de la Faculté des Sciences Agronomiques (Fsa) et Carole Lokossou, comédienne, directrice d’acteur et ingénieure culturelle, ont échangé avec les personnes présentes dans une salle bien aérée et dans une ambiance de convivialité. « Lutter contre la dégradation de l’environnement est un acte qui ressort de l’engagement de chaque personne. Et c’est une action pour la bonne cause liée à la protection de l’environnement. Cet acte ressort de l’engagement de chaque personne à devenir éco citoyen », a confié Sandrine Abalo. En effet, être éco citoyen relève du fait que l’on pose des actes au quotidien pour sauvegarder l’environnement et penser au tri des déchets. L’autre réalité est d’éviter le gaspillage des ressources naturelles. La pollution fait partie de la gestion que l’on fait des déchets et surtout ceux qui sont issus des ménages.

L’éducation constitue la base dans cette stratégie de lutte pour la protection de l’environnement. C’est un moyen qui permet d’apporter l’information à toute personne et de leur permettre de se sentir impliquer dans cette lutte. Cette éducation est favorable pour le développement durable. Il s’agit d’une éducation spécifique basée sur la protection de l’environnement. C’est grâce à une prise de conscience que cette éducation peut être meilleure et favoriser le développement durable.

De son côté, Carole Lokossou souligne l’importance de l’implication des acteurs culturels dans cette lutte. «Je suis convaincue que les acteurs culturels sont comme tout le monde, comme ceux qui ont besoin d’entendre parler de la protection de l’environnement. Je suis convaincue qu’ils sont humains et interagissent avec leur environnement et même un peu plus parce que leur métier demande des rassemblements. Du coup, il y a un impact plus grand sur l’environnement. Le seul moyen qu’il y a, est de sensibiliser sans relâche », a-t-elle précisé. Pour montrer que tout le monde participe à la dégradation de l’environnement, chaque jour, Carole a amené chaque personne à se rendre compte de ce qu’il fait. Elle a également attiré l’attention sur le gaspillage de l’eau surtout lorsque l’on veut prendre son bain. C’est un acte dont nous devons prendre conscience et éviter de dégrader l’environnement.

Dans le rang des participants, le message est bien passé. Une prise de conscience est alors necessaire. « Il faut une grande sensibilisation des femmes puisqu’elles participent à 90% environ, à la dégradation de l’environnement. Ce taux lié à la participation de la femme relève de ses actions quotidiennes, surtout le ménage et les soins corporels », a fait remarquer Zoubératou Saka hôtesse de l’air et opératrice économique. Les échanges ont été faits sous la modération de Brunith Ahokpossi, ingénieure de recherche en Biotechnologie végétale et amélioration des plantes.

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