Prévention des risques Biotechnologiques

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Dommages et conséquences des Ovm

Ayant compris les dommages que peut causer la manipulation des Organismes Vivants Modifiés (Ovm), la République du Bénin a ratifié la loi n° 2021-01 sur la Biosécurité. Ces dommages sont remarquables sur plusieurs plans dont l’économie, la santé humaine, la culture, le social…etc.

Par Julien Tohoundjo

Le chapitre 4 du projet de loi portant sur la Biosécurité en République du Bénin se penche sur les conséquences et les risques liés à la manipulation des Organismes Vivants Modifiés (Ovm). La loi indique qu’il y a des dommages qui résultent de la manipulation de ces organismes ainsi que leurs dérivés. Les dommages causés touchent beaucoup de secteurs et d’autres aspects ayant rapport à l’environnement et la santé humaine.L’article 74de ladite loi en fait cas et souligne les autres dommages qui peuvent être causés. En effet, la manipulation de ces organismes porte atteinte aux valeurs culturelles, sociales et spirituelles, ou tout autre dommage subi par les communautés locales. De même, on note la perte ou la réduction de la sécurité alimentaire.

L’article 76 du projet de loi adopté au Bénin souligne : « Le lien de causalité entre le dommage et l’organisme vivant modifié est établi conformément aux règles particulières en la matière ». Il faut comprendre que la manipulation des Ovm dans les milieux ouverts et confinés émane de la responsabilité de tous. L’utilisateur et le consommateur doivent prendre en compte des dispositions pénales et respecter ce que dit la loi. Dans ce cadre, la loi, dans son article 84, pénalise « d’un emprisonnement de deux (02) ans à cinq (05) ans et d’une amende de deux millions (2.000.000) de francs CFA à cinq millions (5.000.000) de francs CFA, tout utilisateur qui, en cas de catastrophe ou de danger imminent résultant de la libération volontaire des organismes vivants modifiés, constituant ainsi une menace pour la santé humaine, animale, la diversité biologique et l’environnement, s’abstient d’en informer immédiatement le Conseil national de Biosécurité ».

De plus, l’article 85 prévoit « un emprisonnement d’un à deux (02) ans et une amende de cinq cent mille (500.000) francs CFA à deux millions (2.000.000) de francs CFA ou de l’une des deux peines seulement, tout utilisateur qui, en cas de catastrophe ou de danger imminent résultant de la libération accidentelle des organismes vivants modifiés, constituant ainsi une menace pour la santé humaine, animale, la diversité biologique et l’environnement, s’abstient d’en informer immédiatement le Conseil national de Biosécurité ».

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