Loi sur la biosécurité au Bénin

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Prévention sur l’utilisation des Ogm

Depuis le 2 mars 2005, le Bénin a ratifié le protocole de Cartagena sur la prévention des risques biotechnologiques. Suite à deux moratoires de 5 ans, le pays a adopté la loi conforme à cette convention au cours d’une assise des députés de la 8ème législature. L’utilisation des Organismes Génétiquement Modifiés (Ogm) est fréquente au Bénin. Dans le but de prévenir les effets néfastes issues de cette utilisation, le gouvernement a adopté la loi n° 2021-01 qui est conforme au protocole de Cartagena.

Par Julien Tohoundjo

Le protocole de Cartagena cherche à réduire l’utilisation des Ogm afin de protéger l’environnement et la santé humaine. La loi n° 2021-01 issue de ce protocole est importante et va permettre aux utilisateurs, de même que les consommateurs de comprendre le danger lié à l’utilisation de ces organismes issus de la biotechnologie moderne.

Ladite loi est composée de 98 articles répartis en 8 chapitres. Il faut comprendre que l’utilisation fréquente de ces organismes est toxique. Ils constituent alors une source de pollution des sols et des eaux. Dans l’article 2 de la première section, il est à noter que cette loi fixe les règles de protection en matière de transfert, de manipulation et d’utilisation des organismes vivants modifiés (Ovm) et produits dérivés résultant de la biotechnologie moderne. Le troisième article de cette même section dispose que la loi « s’applique à la mise au point, l’expérimentation, la production, la dissémination, le stockage, la destruction ou l’élimination, l’importation, l’exportation, le transport, le mouvement transfrontalier, le transit de tout Ovm et produits dérivés ».

Dans cette optique, il faut mettre en place les mesures nécessaires afin que cette loi soit connue de tous. Ce qui va permettre la croissance des produits agricoles dans le pays et la bonne santé alimentaire de tous. Le pays doit contrôler les Ogm sur le territoire et cela requiert la mise à disposition des outils adéquats et les compétences des chercheurs afin de limiter la manipulation de ces derniers. Dans ce cadre, la loi prévoit la création d’un comité scientifique de la biodiversité qui sera composé de 13 chercheurs. Ce comité sera officialisé suite à son adoption en Conseil des ministres.

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