Protection de la BIODIVERSITE

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La nécessité d’assises entre peuples autochtones et gouvernants

La sauvegarde de l’environnement est une nécessité absolue. Dépendant de l’environnement et de ses composantes, l’homme se doit de mener la bonne action et d’avoir le comportement écocitoyen qu’il faut envers la nature. ‘’Préserver la biodiversité’’. C’est le thème d’un panel organisé à cet effet et dans lequel sont intervenus des personnalités telles que Nicolas Hulot, ancien ministre français de l’écologie et Hindou Oumarou Ibrahim, avocate des Odd du secrétaire général des Nations Unies.

Par Gaston Amoussou

Environnement: Préserver la biodiversité
Préserver la biodiversité

« Pour nous, la biodiversité, ce n’est pas seulement un accord, une décision ou un rapport. C’est lutter contre l’insécurité alimentaire, la pauvreté et protéger la nature », a déclaré Hindou Oumarou Ibrahim, Représentante des peuples autochtones du Lac Tchad et avocate des Odd du secrétaire général des Nations Unies. En effet, au cours de ce panel, les interventions ont porté sur des alternatives aux menaces sur l’environnement notamment la nécessité de dialoguer avec les peuples autochtones qui sont par nature protecteurs de la biodiversité.

Pour Hindou Oumarou Ibrahim, il ne sert à rien de prendre les peuples autochtones qui sont responsales de la protection de 80 % la biodiversité comme des observateurs.  Néanmoins, il faut revoir la manière d’échanger autour de la question de sorte à inclure ces derniers. Une approche qu’approuve bien Nicolas Hulot ancien ministre français de l’écologie : « Les peuples autochtones ont ce supplément d’âme, de conscience, de lucidité. Ils ont une grande partie des solutions qui font tant défaut à nos sociétés modernes ». Ainsi, pour Nicolas Hulot, un dialogue digne de ce nom s’impose-t-il entre la communauté autochtone et les décideurs au sommet de l’Etat.

Environnement: Préserver la biodiversité
Biodiversité

Finalement, « Des accords, il y en a eu beaucoup dans le domaine du climat, de la biodiversité et force est de constater qu’on est souvent très loin des trajectoires de ces accords. D’années en années, de COP en COP, on constate avec désolation que les choses ne vont pas dans le bon sens », poursuit-il. Ceci se justifie par l’inassociation à tous les niveaux de celles et ceux qui vont être pénalisés par les engagements. De ce fait, même si l’on a parfois la volonté et les moyens pour mettre en application les accords, ces paramètres font qu’on n’y arrive pas souvent a affirmé le président d’honneur de la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme.

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