Les changements climatiques sont au cœur de l’atelier de lancement du processus national d’évaluation des besoins en technologie et d’élaboration du plan d’actions technologiques tenu ce vendredi 09 août 2019 au Bénin Royal Hôtel de Cotonou.
Les changements climatiques constituent un défi majeur face à une population mondiale en augmentation avec une demande croissante des besoins des hommes à la surface de la terre. Il est alors important d’identifier et d’anticiper sur les besoins en technologie afin de faire convenablement face aux défis des changements climatiques, d’apporter des solutions durables aux besoins en eau, en énergie, aux préoccupations des paysans.
Pour maintenir l’augmentation de la température moyenne globale en dessous de 2°C, chaque Etat partie à la convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques doit jouer sa partition suivant les principes de l’équité, des responsabilités communes mais différenciées et des capacités respectives.
Dans son article 10, l’accord de Paris stipule que les parties partagent une vision à long terme de l’importance qu’il y a à donner pleinement effet et à la mise au point et au transfert de technologie de façon à accroître la résilience aux changements climatiques et à réduire les émissions des gaz à effet de serre. Ceci implique un cadre technologique qui facilite la réalisation et l’actualisation des évaluations des besoins technologie ainsi que la mise en œuvre renforcée de leurs résultats. Il faut également assurer la fourniture d’un appui financier et technique renforcé à la mise en œuvre des résultats de l’évaluation des besoins en technologie.
A l’entame de la cérémonie de lancement du processus national d’évaluation des besoins en technologie et d’élaboration du plan d’actions technologiques, Monsieur Martin Pépin Aïna, Directeur Général de l’Environnement et du Climat a dit toute l’importance d’une évaluation des besoins en technologie. Elle repose selon lui sur des plans nationaux de développement durable, renforce les capacités nationales et facilite l’analyse et la hiérarchisation des technologies climatiques pour soutenir la mise en œuvre de l’accord de Paris et les engagements pris au niveau de la Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques.
A sa suite Monsieur Raphiou Adissa Aminou, coordonnateur National de l’évaluation des besoins en technologie a exprimé les attentes de cet atelier vis-à-vis de tous les participants : « Nous avons le devoir de mettre à la disposition des communautés à la base des options de technologies climatiques susceptibles de répondre à leurs conditions et respectueuses de l’environnement. La tâche ne sera pas facile mais connaissant votre engagement et détermination, nous y arriverons ».
Le plan d’action technologique sera élaboré au terme de cet atelier.
Inès KUASSI NANGA