Biodiversité et Biosécurité : Protection Ecosystème

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Suite à l’adoption de la convention sur la diversité biologique (Biodiversité) en 1993, le protocole de Carthagène a été décidé en 2000 et porte sur les Organismes Vivants Modifiés. Ce protocole fait cas de la biosécurité et préconise la prévention des risques biotechnologiques.

Par Julien TOHOUNDJO

De la diversité biologique aux organismes génétiquement modifiés. C’est la suite qu’a connu la convention sur la biodiversité (la diversité biologique). Cette suite est élaborée à travers le protocole de Carthagène. Ce dernier a été adopté à Montréal en janvier 2000. Il porte sur les Organismes Vivants Modifiés (OVM) ou Organismes Génétiquement Modifiés (OGM) et préconise la prévention des risques biotechnologiques.

OGM

En effet, le protocole de Carthagène réglemente les transferts internationaux (exportations), le transit, la manipulation et l’utilisation des OVM (végétaux, animaux et microbes génétiquement modifiés). Ces comportements pourraient entrainer des effets néfastes sur la conservation et l’utilisation de la diversité biologique. Ce qui peut comporter également des risques pour la santé humaine. Le protocole exige que l’exportation et/ou l’importation des Organismes Vivants Modifiés (maïs ou soja par exemple), destinés à l’alimentation humaine et animale, ou destinés à être transformés, soient accompagnée de documents d’expédition indiquant que ces produits « peuvent contenir » des organismes génétiquement modifiés. De même qu’ils ne sont pas destinés à être introduits intentionnellement dans l’environnement.

Par ailleurs, le présent protocole est entré en vigueur en septembre 2003. Il illustre bien le fait que sur le plan international, la valeur économique et industrielle de la biodiversité a pris le pas sur les objectifs de conservation de cette biodiversité.

On peut alors s’interroger sur le bien-fondé et les enjeux des discours internationaux sur la protection de la nature : pourquoi protéger les milieux et les espèces ? On pourrait répondre, de manière caricaturale, en disant que c’est pour mieux les exploiter (en raison de leur rentabilité commerciale et industrielle). Ce protocole mobilise peu la communauté internationale. Seuls 143 pays l’ont ratifié.

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